Aquarelle réalisée et aimablement prêtée par Mr Philippe Delaite, reproduction interdite.
Blotti aux creux d’un wallon, Hodbomont a gardé tout son charme d’antant avec son moulin, ses étangs, ses vieilles maisons rurales, son château, sa chapelle du chat d’eau et sa chapelle Sainte Geneviève.
A voir et à savoir…
– la Chapelle Sainte Geneviève est un sanctuaire ouvert de plan quadrangulaire, en moellons de grès date probablement de la fin du XVIIIe siècle. Le pavillon est fait d’ardoises et est sommé d’un épi et d’une croix de fer forgé, cachée derrière une étoile. Le pan Ouest est orné d’un motif de croix sur monticule.
– Le Château de Hodbômont et sa chapelle. Un escalier à même le mur permet d’accéder à la chapelle néo-gothique, en moellons de grès, qui se trouve à côté du Château de Hodbômont, érigée en 1883 grâce à l’aide financière de la châtelaine, Mme de Pinto, comme l’indique l’inscription figurant sur le vitrail du fond. Quant au château, anciennement villa, il date de 1781 et est construit en moellon de grès, calcaire et brique. Il a été édifié pour M. Fyon, riche marchand de draps verviétois. Fin du XIXe siècle, les propriétaires, les de Pinto, transforment la villa en un vaste château (60 pièces) dont la façade porte les armoiries. Durant la seconde guerre, il abritera un petit groupe d’enfants aveugles et de jeunes juifs.
– L’ancien Moulin d’Hodbômont. Ce moulin à farine, en moellons de grès et calcaire, date du XIXe siècle et est aujourd’hui remanié en habitation. On voit encore du côté Nord sa roue à aubes verticales, fixée sur un arbre et autrefois actionnée par le ruisseau du Wayot qui, après le moulin, coule sur le sol calcaire et s’infiltre alors dans le sol.
– Le lieu-dit « Al Machine » car autrefois se trouvait ici une exploitation de minerai de fer. Les prairies avoisinantes portent encore les noms de « les minires » et « trawé terre ». Ces mines étaient toujours florissantes vers 1850, on y installa une machine à vapeur, d’où le nom du lieu-dit.
– A la sortie du hameau,en direction de Mont, la Ferme des noyers. Une ferme en quadrilatère datant de 1674, sise près d’un noyer centenaire. Elle fut restaurée en 1970, suite à un incendie.