Quiconque s’implique un tant soit peu dans la commune, que ce soit dans le théâtre, le sport, le patrimoine et autres associations, a forcément été amené à côtoyer un représentant de la famille Gonay. Arrêtons-nous cette fois-ci sur Jean-Pierre, qui, en terme d’engagements divers, n’est pas en reste par rapport aux autres. « Le bonheur, ce n’est pas celui qu’on achète dans les magazines ! »
C’est tout lui, ça : beaucoup de bon sens, un brin de philosophie, le plaisir de rencontrer d’autres et le goût de construire son quotidien. En toute simplicité, ceci dit. Qui entre chez Jean-Pierre et Marianne sait l’heure à laquelle il y rentre, mais ne peut préjuger de l’heure à laquelle il en sort : l’homme est une vraie « badjawe » et il fait chez eux bon vivre autour d’un verre.
Cette fois, la visite prenait un tour plus hagiographique, afin de relever quelques dates et événements qui caractérisent le personnage : de quoi faire partir l’ami Jean-Pierre d’un bon gros rire franc. Second des cinq enfants de son papa Alex et de sa maman Josée, Jean-Pierre est ce qu’il est parfois encore convenu d’appeler « un theutois de souche ». C’est ici qu’il connaît du monde et qu’il prend plaisir à rencontrer de nouvelles têtes, depuis quarante ans tout rond. Et c’est bien ça le plus important : connaître les gens, échanger avec eux et construire ensemble. « Est-ce que finalement on n’est pas bien ainsi ? ». En un mot : goûter les choses simples, en famille et en société. Le cadre importe peu pour autant qu’y règne convivialité et volonté de faire avancer les choses. Après des études sportives à Huy, le turbulent Jean-Pierre choisit de faire l’Ecole Normale. Les braconniers ne font-ils pas les meilleurs gardes-chasse, après tout ? Une maxime qu’il mettra vite d’application puisque, son service militaire terminé, il est de suite engagé à Pepinster, pour ensuite rejoindre Saint-Germain, à Soiron. Une situation qui lui convient à merveille : il est là-bas Monsieur l’instituteur, cheville ouvrière d’une petite école dynamique, et il peut ici « simplement » redevenir le papa d’Arnaud, Alexandre et Quentin. Pour le reste, mentionnons – entre autres-les activités suivantes : chef louveteau,trésorier de l’école de boxe française de Spa (!), membre des Jeunes de Spixhe (qui ne se souvient pas des mémorables courses de baudets et de chameaux ?), membre fondateur et trésorier du club « Ardenne Mountain Bike » (organisateur chaque année du célèbre et très couru « Ardennes Trophy »), animateur de l’Unité scoute de Theux. Pour ce dernier point, la succession est assurée et la page se tourne. Et elle se tourne sur des souvenirs inoubliables et la satisfaction d’avoir contribué, avec des plus jeunes, à quelque chose de bien. Partagé entre ses multiples activités et engagements, le plaisir d’être à la maison et en famille, n’en devient que plus grand. Nul doute que cela le déterminera plus encore à voir le problème du trafic lourd mieux pris en compte par les autorités diverses : une préoccupation qui, prochainement, va sûrement l’a en plus.
Allez, trève de dates et de souvenirs! Carpe diem, comme d’habitude Jean Pierre et à une prochaine!
Frédéric Henrard.
Pays de Franchimont 650 novembre 2000