La Fête du Coucou

Le dernier week-end de juillet

Au village de Polleur

Infos : Syndicat d’initiative de Polleur


Cette fête folklorique a une double origine :

-D’une part la légende de La Bête du Staneux : un buste de femme, un corps de cheval et une queue de lion vivant dans le bois de Staneux et se nourissant de chair humaine, que les pollinois finirent par tuer (cet exploit a certainement un fond de vérité).

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-D’autre part, une ancienne coutume : un tribunal populaire se réunissant chaque année et condamnant certains habitants pour des faits de ménage à être précipité dans une mare ou même dans la rivière.

La fête actuelle met en scène les pollinois faisant la chasse à la « mâle biesse » et la punition d’un chasseur, jeune marié qui préféra le lit de sa belle à la chasse. Cette peine consiste aujourd’hui, à plonger dans la Hoëgne le dernier marié de l’année du haut du vieux pont.

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Dès lors tous les deux ans à pareille époque, le petit village de Polleur hésite entre l’envie de se réjouir d’un mariage de leurs enfants et la peur de la vilaine «bête» qui hante le bois de Staneux . Qu’à cela ne tienne, samedi après-midi, les habitants du cru, en tenue d’époque assiste à la cérémonie unissant les derniers mariés du village, ainsi a lieu un grand moment de théâtre de rue, pour l’heure seules les ripailles comptent. Après le souper de noces et le bal, les pollinois s’endorment du sommeil du juste.

Dès dimanche matin, tous les hommes vaillants du village partent à la traquent «del mâle biesse». Ils sont près de 200 à franchir la Hoëgne et à revenir peu de temps après triomphants : ils ont réussi à capturer vivante la Bête du Staneux grâce aux bottes enduites de poix savamment préparées par le coordonnier. C’est toujours un moment de liesse générale où néanmoins l’abscence du jeune marié de la veille ne passe pas inaperçue. Le voilà donc affublé du titre peu envié de «Coucou», c’est-à-dire en wallon «celui qui a pu d’bètche ku d’cou» (celui qui a plus de langue que de courage) et d’être précipité dans les eaux froides de la Hoëgne depuis le vieux pont.

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