_ Rue du Roi Chevalier 29 – 4910 Theux
087/54.28.53
0476/80.03.58
Ouvert uniquement sur rendez vous, de mai à
septembre, et à l’occasion de journées ou activités spéciales
Depuis le Moyen Age ce moulin est cité. A eau puis à moteur, son mécanisme est toujours en place. Ce musée vous fera découvrir les anciennes techniques de mouture et d’autres aspects de la vie agricole autrefois.
Mentionné pour la première fois en 898, ce moulin devait obligatoirement être utilisé par les paysans du ban de Theux (d’où sa dénomination). Ce moulin était anciennement isolé entre Theux et le village de Juslenville ; il est fait de moellons de grès et calcaire. Sa roue était actionnée par l’eau d’un bief creusé à partir d’un barrage, cent mètres en amont du pont.
Cité en 1464, il appartenait au prince-évêque de Liège qui le louait à des particuliers. L’exploitation du moulin étant attribuée par enchères, elle fut octroyée au XVIe siècle à Noël Poncelet et cette charge resta dans sa famille durant deux siècles. Tous les habitants du chef-ban de Theux étaient obligés d’y venir faire moudre leurs céréales. On y brassa également de la bière.
En 1789, les droits de banalité furent abolis et le moulin devint un bien public. Il fut vendu et subit d’importantes transformations au cours des siècles. Le dernier meunier, Monsieur Collette, cessa toute activité en 1975.
«Banal» vient du mot ban et désignait dans l’ancien droit féodal un bien soumis à une redevance au seigneur, tout en étant, pour le manant, d’un usage public et obligatoire. Aux XIIe et XIIIe siècles, presque tous les moulins étaient aux mains des seigneurs laïques ou ecclésiastiques. Seuls les seigneurs possédaient les moyens de faire construire un moulin capable de servir à toute une population ; en conséquence, ils imposaient à leurs sujets l’obligation d’user de ces moulins moyennant une taxe payable en nature. Ultérieurement, ils devinrent propriété héréditaire. Le propriétaire touchait une redevance sur chaque mouture mais devait payer une rente au seigneur