Sa devise : Carpe diem ou profite du moment présent…
Créé il y a peu, le Centre culturel de Theux s’est adjoint un animateur-directeur et non des moindres. Voici son portrait. Philippe Lemal, né à Verviers le 19 avril 1971, a passé son enfance et sa jeunesse à Fléron, entouré de ses parents et de nombreux amis. Il a fait toutes ses études à l’Institut Sainte-Julienne de Fléron. Dans le même temps, il s’inscrit au mouvement scout dont il a gardé le totem de « Dauphin prévoyant ». En 1979, son papa lui fait découvrir la chorale « Les Colibris » où il commence à chanter, d’abord dans les chœurs d’enfants et ensuite dans les chœurs d’hommes. Il s’y est fait beaucoup d’amis et y a chanté jusqu’à l’âge de vingt-sept ans. La chorale se produisait en concert dans les églises et dans diverses salles de spectacles et il eut l’occasion d’aller chanter trois fois aux Etats-Unis et au Canada. Grâce à ça, il mit un pied dans l’engrenage du culturel en devenant responsable de l’animation, puis des relations publiques lors de ces fameux voyages à l’étranger avec la chorale. Dans le même temps, il s’inscrit au solfège et joue du hautbois. A la fin de ses études secondaires, il s’oriente vers un régendat en littérature, à Liège. Fin juin 1994, il envoie sa candidature à toutes les écoles de la province et c’est l’Institut Saint-Roch de Theux qui lui répond en premier. C’est ainsi qu’en septembre 1994, il devient professeur de français, d’histoire et d’informatique et se met à faire les navettes entre Fléron et Theux. En novembre 1995, il s’installe rue Chinrue. Il s’est fait de nombreux amis dans l’entité et il crée avec sept autres personnes (dont des amis des Colibris) la chorale « In extremis », avec laquelle il anime la Franche-Foire depuis six ans. Il se dépense sans compter pour les activités parascolaires de l’institut encouragé par ses directeurs, l’Abbé Bellefroid, puis Luc Daele (par exemple, les fancy-fairs ou le concours de chansons françaises dont l’idée de départ, lancée par Alain Doutrelepont, était de monter un spectacle de chant sous forme de concours). La dernière fois, le spectacle a eu lieu dans le hall omnisports de l’Institut Saint-Roch de Theux où il accueillit plus de cinq cents personnes. Philippe Lemal fut toujours grisé par ce genre de manifestations et donc toujours partant ! Saint-Roch, école très active, et ses directeurs lui ont donné envie de se lancer dans la production. Participer à ce genre d’activités renforçait aussi le contact déjà chaleureux qu’il avait avec ses élèves (un de ses aspects favoris de la fonction d’enseignant). Il devint client à la bibliothèque où il fit la connaissance de Dany Kaye, bibliothécaire, dynamique et ardente participante de toutes les manifestations culturelles de la région. Au théâtre de l’Ortie et dans le Rideau de Franchimont, il rencontre Michèle Gonay, animatrice de théâtre, professeur à l’Académie Pascal Taskin de Theux et metteur en scène. Avec elle, il fait du théâtre pour la première fois. En 2002, il achète une maison à Becco. La même année, le théâtre « l’Autre Rive » à Polleur ouvre ses portes. Petit à petit, le Centre culturel de Theux voit le jour, avec un besoin imminent d’un conseil d’administration (composé de représentants du monde politique et des associations culturelles) et d’un conseil culturel (composé de personnes issues du tissu associatif et culture de Theux). A cette occasion, Dany Kaye lui propose de faire partie intégrante du Centre culturel en tant que membre du conseil culturel et il accepte. Ce n’est que plus tard qu’il acceptera de se charger de l’animation du Centre culturel. Il prend alors une pause-carrière dans l’enseignement pour pouvoir se consacrer entièrement à sa nouvelle fonction : animateur-directeur, ce qui consiste, d’une part, à la gestion de la salle « l’Autre Rive » et à la programmation des spectacles qui s’y passent, et, d’autre part, à l’animation du Centre culturel sur l’entité theutoise en collaboration avec les associations existantes. Le Centre culturel ne prend en aucun cas la place des associations, mais apporte un plus au niveau de l’aide à la création et à la coordination des manifestations theutoises. Le Centre culturel de Theux est composé d’environ trente personnes au total et fonctionne grâce à des bénévoles tant au niveau du conseil d’administration que du conseil culturel. Il a été reconnu en classe 3 en juin 2004, ce qui lui a permis d’engager une nouvelle collaboratrice, Emmanuèle Caro, une sympathique Theutoise et ex-secrétaire du Royal Syndicat d’Initiative de Theux qui assistera Philippe Lemal dans ses nouvelles fonctions. Celui-ci est un homme résolument positif, dont le regard est tourné vers l’avenir qu’il voit serein. Célibataire (mais pas endurci), il aime les voyages, la musique classique, les films d’aventures et de science-fiction (Star Wars et Le Seigneur des Anneaux ont sa préférence), mais aussi le cinéma anglais (Billy Elliot). Il est passionné par le moyen-âge et les légendes et il adore la bonne cuisine (quand il ne doit pas la faire !). Le jardinage lui apporte une bouffée d’air pur. Il ne rate pas une occasion de faire un petit tour en montagne et ne manquerait pour rien au monde une descente à ski. Il déteste faire la vaisselle (nous aussi), la pluie anglaise (qui n’en finit pas), les dimanches sans rien (c’est son pire cauchemar, mais ça lui arrive rarement), les coups dans le dos, la supériorité en général et les défaitistes. L’amitié, les petites attentions, la beauté d’un paysage le touchent énormément. Mais, quand les choses ne vont pas comme il l’avait prévu, ça le hérisse et la tempête Philippe Lemal se déchaîne. Même s’il affectionne sa vie active et les contacts humains, il a aussi besoin de solitude et vivre à la campagne lui permet de se ressourcer. Ses livres de chevet ? « La plus belle histoire du monde » de H. Reeves, Y. Coppens et J. Rosnay et « La plage d’Ostende » de Jacqueline Hartmann. Il admire Léonard de Vinci pour son génie. Il voudrait par-dessus tout arriver à un âge auquel il pourra se dire qu’il est content d’avoir vécu cette vie, sans la subir, en ayant été le moteur de certaines choses. Il n’a pas de but précis, mais veut pouvoir être content de ce qui a été fait. Son bonheur, c’est contribuer au bonheur des gens, leur faire plaisir, les rendre heureux. Dès à présent, nous lui souhaitons tous une bonne réussite dans ses nouvelles fonctions.
Pays de Franchimont Novembre 2004