_ Les cloutiers des environs de Spa, spécialisés dans la fabrication des gros clous à large tête, les faisaient parvenir aux environs de Trooz d’où la Vesdre était alors navigable. Le transport était opéré par des femmes qui, chargées d’un bot (hotte) prenaient par un petit chemin pour piétons. Arrivées à Ménobu, elles appuyaient leur hotte sur le talus et cassaient la croute. Enfin à destination, elles déchargeaient leur hotte de clous dans les chalans qui les transportaient à Liège. Nos bottresses reprenaient alors leur longue route du retour par la même voie d’où le nom « voye des bottresses ».
pdf, R Tieffels